GE dépose un brevet pour sécuriser l’impression 3D grâce à la blockchain

GE dépose un brevet pour sécuriser l’impression 3D grâce à la blockchain
Innovation

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General Electrics (GE) vient de déposer un brevet utilisant une blockchain pour sécuriser l’impression à l’identique de pièces en 3D. La chaîne de bloc assure la qualité et la provenance des pièces.

L’un des grands soucis de l’impression 3D est la qualité et le traçage de pièces, afin qu’elles soient toujours toutes parfaitement identiques. Plusieurs technologies sont utilisées pour cela, mais la blockchain semble être, comme dans de nombreux cas, le moyen rêvé pour assurer les clients d’une qualité optimale de leur pièces imprimées en 3D.

Un brevet pour enregistrer toutes les informations d’une pièce 3D sur une chaîne de bloc

Plusieurs entreprises ont déjà développé des solutions blockchain permettant de stocker et protéger les données relatives à l’impression 3D, comme 3Digit ou Cubichain. Mais un mastodonte du marché vient d’entrer dans cette danse, le groupe américain GE, spécialiste des systèmes électriques, septième entreprise mondiale tous secteurs confondus.

GE a ainsi déposé un brevet fin 2017, qui a été publié en juin 2018 par l’Office des brevets et des marques des Etats-Unis (USPTO) : ce brevet présente un registre blockchain adapté à la fabrication additive. Il permet de vérifier la qualité des pièces tout au long de la chaîne d’acheminement, en enregistrant des informations directement sur la pièces imprimées, liées à un registre blockchain, donc infalsifiables.

GE veut ainsi « créer un historique des données du processus de fabrication additive »

Ces informations peuvent comporter l’auteur de l’impression, les paramètres et les matériaux utilisés, ou tout autre donnée clé pour pouvoir reproduire la pièce à l’identique. Cette blockchain permettrait ainsi de créer un historique de l’ensemble des impressions de cette pièce, une impression n’étant permise qu’en l’inscrivant dans le registre. Ainsi les impressions pourront être validées et contrôlées tout au long de la vie de ladite pièce.

« Par conséquent, nous souhaitons fournir des systèmes et des méthodes pour créer un historique des données du processus de fabrication additive, avec des capacités de vérification et de validation qui peuvent être intégrées dans les dispositifs de fabrication additive » expilque ainsi GE dans sa présentation du brevet.