FIC 2021 : l’armée française renforce ses effectifs de cyber-combattants

FIC 2021 : l’armée française renforce ses effectifs de cyber-combattants
Souveraineté numérique

Lors du Forum International de la Cybersécurité, à Lille, le 9 septembre 2021, la ministre des Armées française, Florence Parly, a annoncé le recrutement par l’armée de 770 « cyber-combattants » supplémentaires, qui s’ajouteront aux 1 100 déjà prévus par la Loi de Programmation Militaire.

Face à la recrudescence des attaques informatiques, l’armée française veut muscler son jeu. L’année 2020 a notamment vu le nombre de signalements d’attaques par rançongiciel bondir de 255%, selon les chiffres de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) !

France : l’armée va recruter 1 870 cyber-combattants d’ici 2025 pour se défendre des attaques cyber

Face à cette situation préoccupante, le gouvernement français a décidé de renforcer davantage les équipes de cyber-combattants de l’armée française. A l’origine, la Loi de Programmation Militaire prévoyait 1 100 recrutements dans ce secteur entre 2019 et 2021.

Mais, durant l’édition 2021 du FIC, à Lille, ce 9 septembre 2021, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que la France allait recruter 770 cyber-combattants de plus d’ici 2021, pour répondre à l’objectif de faire du pays « un champion de la cybersécurité », selon Florence Parly.

Les agents militaires publics chargés de la cyber-sécurité, entre l’armée, la direction générale de l’armement (DGA) et le service de renseignement extérieur français (DGSE), se compteront ainsi 5 500 à horizon 2025.

Vers un forum européen de la cyber-défense en janvier 2022

Florence Parly a profité de ce discours pour annoncer que la France comptait organiser, en janvier 2022 (date où le pays prendra la tête du Conseil de l’Union Européenne), un forum rassemblant les responsable du cybercommandement des 27 Etats membres de l’Union européenne.

Guillaume Poupard, directeur général de l’Anssi, a fixé trois priorités à ce forum : réviser au plus vite la directive NIS sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information, renforcer la coopération entre pays, et créer un « Airbus » de la cyber-sécurité.