Levée de fonds de 380 000 euros pour l’agrégateur de contenus Mashup Web

Levée de fonds de 380 000 euros pour l’agrégateur de contenus Mashup Web
Financements

Mashup Web est une start-up rouennaise, qui a développé des algorithmes permettant d’agréger des contenus sur un domaine précis. Le but : créer des sites ou des comptes de réseaux sociaux dédiés à un sujet, et les alimenter d’informations en temps réel. Présents dans 200 pays, la jeune pousse vient de lever 380 000 euros pour soutenir son développement.

Créée en 2015 par Matthieu Gudefin, un entrepreneur de Rouen, la start-up Mashup Web a développé un outil d’agrégations d’informations sur un un sujet donné, pour alimenter des sites web.

Mashup Web : « plus de 6000 flux partout dans le monde »

« Aujourd’hui on agrège plus de 6 000 flux partout dans le monde. Les algorithmes vont ensuite traiter les informations et vont les poster en temps quasi réel sur les réseaux sociaux » expose Matthieu Gudefin.

Mashup Web propose ainsi de créer des sites ou des plateformes liés à un sujet précis, d’agréger toutes les informations sur ce sujet, et les publier en temps réel sur la plateforme ou sur les réseaux sociaux. Ses créations les plus populaires sont les sites sportifs Football Addict et Rugby Addict. Mais son Booba Addict remporte également un certain succès !

Deux millions et demi d’utilisateurs par mois

La jeune pousse a le vent en poupe : « Aujourd’hui Mashup Web c’est deux millions et demi d’utilisateurs par mois, dont plus de la moitié qui est à l’étranger« , défend Matthieu Gudefin. 450 communautés sur les réseaux sociaux assurent une présence mondiale à la start-up, via 7 langues et plus de 200 pays. Le but : permettre aux clients de poster sur les réseaux sociaux des informations qui les concernent.

Mashup Web vient de réaliser une levée de fonds de 380 000 euros, deux ans après un premier tour de table à 500 000 euros. Objectifs de développement de Mashup Web : partager cette technologie à de nouveaux clients, comme des petits éditeurs de presse ou des influenceurs, et se diversifier. « On est présent quasiment partout dans le monde, mais on est assez dépendant du sport. L’idée c’est de devenir une plate-forme d’agrégation de news qui soit totalement généraliste » espère Matthieur Gudefin.