La valeur d’une solution de gestion réside dans son écosystème bien plus que dans sa technologie

La valeur d’une solution de gestion réside dans son écosystème bien plus que dans sa technologie
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Un bon logiciel de gestion, c’est bien. Un bon logiciel de gestion pleinement intégré dans un écosystème riche de partenaires divers et variés, c’est mieux. Pour les petites et moyennes entreprises, cet écosystème représente même une porte d’entrée vers des insights et capacités autrefois réservés aux seules grandes entreprises.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, dit un adage populaire. Un conseil dont la pertinence se vérifie particulièrement dans le domaine des solutions informatiques de gestion. Qu’elles facilitent la paie, la facturation, la comptabilité ou encore les ressources humaines (RH), ces solutions digitales connaissent un succès croissant auprès des entreprises. Pourtant, rares sont ces dernières à se saisir du plein potentiel de ces solutions. Car ce potentiel ne réside pas tant dans leur valeur technologique ou la puissance de leurs algorithmes que dans un élément aussi diffus que, bien souvent, sous-estimé : leur écosystème.

Un nouveau business model

De quoi s’agit-il ? Quand un éditeur de logiciel de gestion met son produit sur le marché, celui-ci devient une interface entre les diverses parties prenantes utilisant ce logiciel. Un point de contact qui, si le logiciel en question est hébergé dans le Cloud, s’impose progressivement comme une véritable plaque tournante autour de laquelle gravitent et échangent les partenaires de l’éditeur : clients, fournisseurs de services, prestataires, etc. En d’autres termes, les liens tissés entre les acteurs du numérique et leurs marchés créent une richesse bien supérieure à la seule valeur technologique des solutions de gestion. Une valeur qui repose, essentiellement, sur la qualité des services déployés par ces mêmes partenaires.

C’est bien d’un nouveau business model dont il est ici question. D’un écosystème dont la force repose, avant tout, sur son ouverture, chaque partenaire enrichissant l’autre grâce à sa propre expérience. Qu’elle soit géographique ou sectorielle, cette diversité d’approches permet aux entreprises de tous horizons, de toutes tailles et de tous secteurs d’activité de bénéficier d’insights les aidant à se développer. Un véritable cercle vertueux est alors à l’œuvre : plus de nouveaux partenaires rejoignent l’écosystème et l’enrichissent de leur expérience singulière, plus cet écosystème devient puissant et diversifié. Au bénéfice du client.

Quand la puissance du Cloud décuple celle des PME

Hébergées dans le Cloud et, si possible, ouvertes, les solutions de gestion agrègent alors sur une seule et même plateforme les retours des partenaires de leurs éditeurs. Que ces partenaires soient revendeurs, intégrateurs ou eux-mêmes éditeurs de logiciels, leurs inputs contribuent à faire vivre un écosystème en perpétuelle évolution, au sein duquel chaque acteur peut venir puiser des idées : qui pour renforcer son système d’information ; qui pour étoffer son catalogue de produits et services ; qui pour monter en gamme dans la délivrance de conseils ; etc. Une communauté d’éditeurs et de développeurs prend alors forme sur le Cloud et ses interfaces de programmation (API).

Agile, un tel écosystème est particulièrement bénéfique pour les entreprises de petite et moyenne taille. En rejoignant le Cloud, celles-ci ont désormais accès à des moyens qui étaient jusqu’alors l’apanage des grands groupes. Tirer, grâce à de puissantes capacités de calcul et d’analyse, pleinement parti de données auparavant « muettes » ; optimiser des process autrefois complexes ; bénéficier de nouvelles applications ; repérer de nouveaux gisements de valeur… : autant de nouvelles capacités qui deviennent, dans ce nouveau modèle, à la portée de milliers de PME qui disposent désormais d’une inédite puissance de frappe, faisant presque jeu égal avec les grandes entreprises.

Sage, IT4Culture : ces éditeurs qui font le pari d’un modèle ouvert et coopératif

La notion d’écosystème se propage aujourd’hui à grande vitesse parmi les éditeurs de logiciels de gestion. Ceux-ci ont bien compris les bénéfices qu’une telle organisation en réseau pouvait apporter à leurs propres clients. A l’image de l’éditeur Sage, dont les solutions de gestion (comptabilité, facturation, gestion des stocks, trésorerie, ventes en ligne, paie, etc.) dans le Cloud rassemblent près de 2 000 partenaires – parmi lesquels Microsoft, avec qui Sage a travaillé pour intégrer ses solutions à la suite Office 365. Résultat : un environnement de travail fluidifié pour les clients des deux groupes. Sur sa place de marché, Sage permet également à ses partenaires certifiés et labellisés d’échanger et de faire valoir leur expertise sectorielle pour répondre aux besoins, parfois très spécifiques, de chacun de ses clients.

Spécifiques, les besoins des clients de IT4Culture le sont aussi assurément. Spécialisé dans les services informatiques aux secteurs du théâtre, du spectacle, de la danse ou de l’opéra, l’éditeur français joue lui aussi la carte de l’écosystème au service de ses clients. « L’expertise d’IT4Culture est d’intégrer (nos logiciels) dans votre écosystème, en créant des connexions efficaces avec vos autres logiciels » revendique ainsi l’entreprise sur son site Internet. Ses équipes mènent : « des projets main dans la main avec les éditeurs des outils tiers, pour mettre en place la meilleure manière de faire circuler les données – les données utiles, fiables, aisées à retrouver d’un système à l’autre ». Une démonstration de plus que la puissance d’un logiciel de gestion repose au moins autant sur la richesse de l’écosystème dans lequel il s’insère que sur ses seules prouesses technologiques.