L’OTAN met 1 milliard d’euros sur la table pour renforce la cyberdéfense

L’OTAN met 1 milliard d’euros sur la table pour renforce la cyberdéfense
Innovation

Ce 22 octobre 2021, dix-sept Etats membres de l’OTAN ont signé un traité visant à créer un fond d’investissement d’un milliard d’euros pour les deeptechs spécialisé dans la cyberdéfense. L’OTAN va également créer un accélérateur pour les start-up opérant dans le domaine de la défense.

L’OTAN veut renforcer sa cyberdéfense, et favoriser l’émergence de pépites dans ce secteur. « Les armes des conflits à venir ne seront pas seulement les balles et les bombes, mais aussi les octets et le big data. Nous devons rester à la pointe de la technologie », affirme ainsi le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.

L’OTAN lance un accélérateur et fonds d’investissement pour les deeptechs de la cyberdéfense

Pour se mettre à la hauteur de ces ambitions, l’OTAN a annoncé la création de DIANA (Defence Innovation Accelerator for the North Atlantic), un accélérateur pour les entreprises innovantes du secteur de la défense.

Dix-sept pays membres de l’organisation ont par ailleurs signé un traité pour créer un fond d’investissement doté d’un milliard d’euros, à destination des deeptechs spécialisé dans la cyberdéfense, notamment dans les technologies liées à l’intelligence artificielle. Les signataires du traité estiment que ces technologies de rupture sont hautement stratégiques pour l’avenir des conflits mondiaux.

Livraison prévue pour juin 2022

Les signataires du traité sont exclusivement des pays européens, issus pour la plupart de l’Union Européenne (la Belgique, la Tchéquie, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie), ainsi que les pays baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) et le Royaume-Uni. Les deux dispositifs devraient être opérationnels lors du prochain sommet de Madrid en juin 2022

Début 2021, l’OTAN avait posé les bases d’une réglementation de l’usage de l’IA dans le domaine militaire. Mais faute d’un accord entre les différents membres de l’alliance atlantique, le projet fait pour l’instant long feu.