Facebook n’abandonne pas le chiffrement de Messenger, mais il faudra patienter

Facebook n’abandonne pas le chiffrement de Messenger, mais il faudra patienter
Innovation

Voici deux ans que Facebook a promis que les discussions sur Messenger seraient bientôt chiffrées de bout en bout, à l’image de WhatsApp, autre filiale du réseau social. Récemment, Facebook a confirmé que le chiffrement de bout en bout par défaut sur Messenger était toujours dans les tuyaux. Mais qu’il faudrait attendre au moins jusque fin 2022 pour qu’il devienne une réalité…

Le chiffrement de bout en bout par défaut des conversations sur Messenger n’est encore pas pour demain. En avril 2019, Facebook s’était pourtant engagé à déployer cette fonctionnalité dès que possible, pour mieux protéger ses utilisateurs.

Chiffrement de bout en bout par défaut de Messenger: pas avant fin 2022

Mais, de toute évidence, transformer en profondeur le fonctionnement d’un réseau de discussion utilisé par 1,3 milliards de personnes s’avère légèrement plus compliqué que prévu. Ce 30 avril 2021, dans un point d’étape, Facebook a confirmé que le chiffrement par défaut de Messenger (et aussi d’Instagram Direct, le service de messagerie d’Instagram) était toujours son objectif. Mais qu’il faudra encore attendre un peu.

« Bien que nous espérions progresser davantage sur le chiffrement de bout en bout par défaut pour Messenger et Instagram Direct cette année, il s’agit d’un projet à long terme et nous ne serons pas entièrement chiffrés de bout en bout avant 2022 au plus tôt », précise ainsi Gail Kent, l’une des dirigeantes de Messenger.

Un frein au rapprochement de Messenger, Instagram Direct et WhatsApp

Le chiffrement de bout en bout permet de crypter les échanges entre deux individus. Il rend tous les messages illisibles par un tiers, y compris l’opérateur et Facebook. Pour l’heure, parmi les filiales de Facebook, seule WhatsApp propose un chiffrement de bout en bout par défaut.

Cette question du chiffrement retarde d’ailleurs le rapprochement, voulu par Facebook, entre ses trois services de messageries, Messenger, Instagram Direct et WhatsApp. Les deux premières dialoguent déjà avec aisance, mais la troisième est encore dans un autre monde. Celui de le protection maximale de la vie privée.