Nvidia bien parti pour acheter Mellanox pour 6,9 milliards de dollars

Nvidia bien parti pour acheter Mellanox pour 6,9 milliards de dollars
Innovation

Dans sa stratégie de diversification, afin de proposer des solutions complètes pour les datacenters ou la conduite autonome, Nvidia souhaite acheter l’israélien Mellanox, spécialiste mondial des interconnexions pour les réseaux informatiques, pour 6,9 milliards de dollars. Déjà validée par les autorités américaines, l’opération est en passe d’être autorisée par Bruxelles. Ne restera donc que la Chine.

Nvidia a de hautes ambitions pour son avenir, et le fondeur estime qu’il passe notamment par le développement de son offre pour les datacenters. Les GPU du fondeur sont très bien implantées dans ce secteur, et génèrent déjà un tiers des revenus du groupe.

Nvidia veut mettre la main sur Mellanox pour compléter son offre datacenters

Mais le fondeur veut pouvoir proposer des solutions plus complètes, et a entrepris pour cela de se diversifier. Nvidia s’apprête ainsi à réaliser la plus importante acquisition de son histoire, avec l’israélien Mellanox Technologies, que le groupe serait prêt à acheter 6,9 milliards de dollars.

Mellanox est un spécialiste international des interconnexions InfiniBand et Ethernet pour les réseaux informatiques, qu’ils s’agissent de solutions matérielles (adaptateurs, commutateurs, câbles) ou logicielles. La technologie offerte par le géant israélien permettrait également à Nvidia de muscler encore son offre sur le développement de la conduite autonome.

Feu vert des Etats-Unis et de l’Union Européenne, en attente de la Chine

Reste qu’une acquisition de ce volume doit être validée par les autorités du commerce des principaux pays fabricants de composants informatiques. Nvidia a commencé sa tournée par les services de la concurrence américains, qui n’ont rien vu à redire à cet achat. L’Union Européenne serait également en passe de valider cette opération.

Il restera alors au fondeur à convaincre les autorités chinoises. Peu de risques qu’elles s’y opposent, sachant que les deux firmes ont une foule d’usines implantées en Chine, et qu’elles fournissent toutes les deux de puissants constructeurs informatiques chinois.