Les premiers tests grandeur nature de l’hyperloop auront-ils lieu en France ?

Les premiers tests grandeur nature de l’hyperloop auront-ils lieu en France ?
Innovation

La course à l’hyperloop se poursuit, malgré des retards qui s’accumulent pour les trois projets qui tentent d’être le premier à construire un prototype grandeur nature du transport du futur. La première capsule à être propulsée sous vide d’air le sera peut-être à Toulouse, où HyperloopTT vient d’achever sa première piste d’essai.

L’hyperloop est un moyen de transport imaginé par Elon Musk en 2013. Il consiste à propulser des navettes avec des passagers dans des tubes sous vide d’air à des vitesses dépassant les 1 000 km/h. Rapide, sûr, plutôt propre, il a tout pour remplacer l’avion et le train dans les transports intracontinentaux.

HyperloopTT dispose déjà d’une navette, et termine sa piste d’essai

Trois groupes se sont lancés dans la réalisation des plans que Musk a rendus publics, Virgin Hyperloop One, TransPod et HyperloopTT. Les premières annonces, enthousiastes, envisageaient des lignes achevées dès 2022. Ce délai ne sera jamais tenu, les retards s’accumulant pour les trois consortiums. Mais la première expérimentation grandeur nature aura peut-être lieu, très bientôt, en France.

C’est en effet à Toulouse que s’est installée HyperloopTT, une société américaine, qui vient d’achever sa première piste d’essai, quelques semaines après avoir mis la dernière main à sa capsule de passagers. Baptisée Quintero 1, cette dernière attend depuis novembre 2018 de connaître son baptême du feu.

« Une série de tests en avril »

320 mètres de tubes ont enfin été assemblés, formant la première piste d’essai grandeur nature du monde. Elle n’est pas encore opérationnelle : « des composants supplémentaires, comme le système de pompes à vide exclusif, seront installés dans les prochaines semaines », déclarait fin février 2019 HyperloopTT dans un communiqué.

Mais, dès le mois prochain, l’événement tant attendu pourrait avoir enfin lieu : HyperloopTT a annoncé vouloir « commencer une série de tests en avril, d’abord avec la dépressurisation du système de pompe à vide, puis avec l’introduction de Quintero 1 ». Une page cruciale de l’avenir du transport mondial va peut-être ainsi s’ouvrir à Toulouse…