Skello est une jeune pousse lancée en 2016 : elle développe une solution de simplification de tâches RH pour les restaurateurs et les hôteliers. Forte d’une belle implantation en France, elle vient de lever 6 millions d’euros pour se diversifier.
Au commencement de Skello, un constat : les outils de gestion des plannings et de la paye disponibles sur le marché ne répondent pas aux besoins de la restauration et de l’hôtellerie.
«Disponibilités variables du personnel, gestion des fiches de paye, contraintes réglementaires liées aux conventions collectives… Les managers sont devenus des gestionnaires et s’éloignent du coeur de leur business : servir leur client», note Emmanuelle Fauchier-Magnan, co-fondatrice et COO de Skello.
Diviser par 3 le temps passé sur les tâches administratives
En compagnie de Quitterie Mathelin-Moreaux, Samy Amar et Thibault Desplats, la jeune entrepreneuse a lancé en 2016 Skello, une start-up proposant une solution ad hoc. Leur outil permet aux manager de gérer leurs plannings, de communiquer en temps réel avec les équipes et de piloter l’activité de divers points de vente. En bonus, Skello traite automatiquement la paye en fonction de l’activité des différents salariés renseignés sur les plannings.
Au final, le temps passé sur les tâches administratives est divisé par trois. La solution a déjà séduit 1 500 clients en France, dont des enseignes d’importance comme Planet Sushi, Subway ou Ibis. En tout, 30 000 employés utilisent chaque jour la solution développé par Skello.
Une levée de fonds pour conquérir la France et l’Europe !
La jeune pousse vient d’annoncer une seconde levée de fonds, après celle de 300 000 euros, en septembre 2016, qui lui avait permis de lancer son outil sur le marché. Cette fois, Skello passe à la vitesse supérieure : le tour de table, mené par Aglaé Ventures et XAnge, a permis à la start-up de lever 6 millions d’euros.
Cette somme devrait permettre à Skello de se diversifier auprès de points de vente dans le textile ou le médical, pour imposer sa solution, d’abord en France, puis en Europe. La jeune pousse devrait, pour ce faire, engager 120 employés dans les deux ans à venir.