Dreem lève 35 millions de dollars pour favoriser votre sommeil

Dreem lève 35 millions de dollars pour favoriser votre sommeil
Innovation

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Nouvelle levée de fonds pour Dreem, la start-up française qui s’est fait connaître par son bandeau connecté qui améliore le sommeil. Un tour de table qui devrait lui permettre de poursuivre son développement.

Voici un an que la start-up Rythm a commercialisé son produit-phare, le bandeau connecté Dreem qui utilise les neurosciences pour favoriser le sommeil. Le succès de cet outil hi-tech a poussé ses créateurs, Hugo Mercier et Quentin Soulet, à rebaptiser leur société Dreem.

Un outil hi-tech permettant à son utilisateur de se détendre et de mieux dormir

Ce bandeau est né de quatre ans de recherches, qui ont permis à la start-up de faire un essai clinique à l’Hôtel-Dieu, de tester différents scénarios sur des milliers de nuit de sommeil, et de déposer pas moins de 20 brevets. Avec, à la clé, un produit assez cher (499 euros) mais très efficace : « Notre bandeau intègre un certain nombre de technologies pour mesurer l’activité cérébrale, le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire. Ensuite, l’appareil diffuse des sons particuliers qui ont la capacité de détendre l’utilisateur afin de l’aider à mieux dormir. Cela a pour effet d’allonger la phase de sommeil profond » expose Hugo Mercier.

C’est donc sous ce nouveau nom de Dreem que la jeune pousse vient de boucler une levée de fonds de 35 millions de dollars (30 millions d’euros), auprès de ses investisseurs historiques, Laurent Alexandre et MAIF Avenir, mais aussi de deux nouveaux venus, poids lourds du secteur, Johnson & Johnson Innovation et le Fonds PSIM géré par Bpifrance. En tout, depuis sa création, Dreem a levé 57 millions d’euros.

Objectif : créer « un écosystème dédié au sommeil »

Cette somme permettra d’internationaliser la commercialisation du bandeau, mais aussi de poursuivre ses recherches pour améliorer les nuits de ses utilisateurs : « Nous souhaitons que le sommeil ne soit plus considéré comme une contrainte, comme une source d’angoisse ou d’anxiété, mais comme un moteur. Cette quête est complexe, longue et nous ne réussirons pas sans l’aide d’un écosystème dédié au sommeil. Nous sommes tous – médecins, scientifiques, institutions, nations, entreprises, individus – nécessaires à la réussite de cette quête » déclare ainsi Hugo Mercier.