Voici un mois, le régulateur des télécoms français, l’Arcep, lançait une plateforme dédiée au signalement des dysfonctionnements dans les connexions Internet ou téléphonique. Plus de 10 000 signalements ont été déposés, majoritairement pour des soucis liés à Internet.
Lancé le 17 octobre 2017, la plateforme J’alerte l’Arcep propose aux particuliers et professionnels de signaler tout dysfonctionnement dans un outil de télécommunication, Internet et téléphonie en premier lieu, mais aussi du service du courrier.
Plus de signalements en un mois qu’habituellement en un an !
Mis en place par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le régulateur français des télécoms, l’outil ne propose pas de suivi personnalisé des dysfonctionnements : il est avant tout un baromètre, qui détaille tout de même aux usagers les marches à suivre et les voies de recours pour régler leur soucis auprès de leurs opérateurs.
Au terme de son premier mois d’existence, 10 000 cas ont été signalés sur la plateforme. Trop tôt pour tirer un bilan formel, mais le président de l’Arcep rappelle qu’habituellement, le régulateur reçoit moins de 8 000 plaintes par an : ce nouvel outil, plus simple d’accès et plus médiatisé, a du moins prouvé son efficacité statistique.
Un outil pour mieux cibler l’action du régulateur des télécoms
Un point capital pour l’Arcep, qui veut que cette plateforme l’aide « à quantifier les dysfonctionnements, et à mieux cibler notre action auprès des opérateurs fixes, mobiles, internet et postaux ».
Sur ces 10 000 signalements, 40% concernaient des problèmes de liaison Internet, et 23% des soucis de téléphonie mobile – les deux marchés phares des télécoms d’aujourd’hui. Les coupures réseau sont clairement le soucis rencontrés le plus fréquemment par les utilisateurs, mais des problèmes de facturation, d’options non souhaitées installées ou de difficultés à résilier ou porter un numéro ont également été régulièrement signalées.