FrenchTechFriday: le savoir de Stample

FrenchTechFriday: le savoir de Stample
Interviews
Edward Edward Silhol et Thibault Gimenez chez Stample (©Romain Clement)

« Un investissement dans le savoir rapporte toujours les meilleurs intérêts »

 

Cette phrase est de Benjamin Franklin mais elle aurait tout aussi bien pu être prononcée par l’équipe de Stample. Dans un temps où nous cherchons à relever de nombreux défis technologiques, le partage du savoir est la clé de voute de la réussite et de l’innovation.

Stample entend proposer une solution Saas aux entreprises, non seulement à la curation du savoir mais également à son partage aussi bien en interne qu’en externe.

La petite histoire de Stample

 

Start-up de la FrenchTech, Stample a débuté en juillet 2011 sous l’impulsion de Edward Silhol, concerné au premier chef par le manque d’outil d’organisation du savoir. Photographe-plasticien, Edward souhaitait créer une base de données des galeries où il voulait exposer. Sa seule solution? Bookmarker les sites des galeries sur son navigateur: pas très pratique, pas facile de retrouver les informations, bref, en un mot « inadapté ».

Il réfléchit alors à un outil de curation mais agrémenté d’une fonction supplémentaire. Il y aura une surcouche web et sociale. Il ne s’agira plus seulement de recueillir l’information mais également de l’organiser, de la gérer en équipe et de créer des communautés de savoir afin de propulser l’innovation.

Comme pour beaucoup d’outils Saas, l’expérience utilisateur est primordiale, donc pas question de lancer un produit à moitié opérationnel. Soucieux d’être multi-platforme, un long travail de R&D a permis le lancement en 2013.

Français et c’est important

 

Dans le paysage du digital workplace, Stample présente la particularité d’être français. Pourquoi cela serait-il une particularité? Parce que l’essentiel des outils ne sont même pas européens: les clouds, les Digital Workplace, les réseaux sociaux internes. C’est une masse de données colossale qui est quotidiennement envoyée sur d’autres continents (principalement aux Etats Unis). Pour Stample, être français et européen, c’est un enjeu de souveraineté numérique.

Stample compte actuellement 3 employés, épaulés par des stagiaires et/ou des freelances. Thibault Gimenez, le Directeur Commercial, espère que Stample peut prendre sa place comme acteur majeur de la gestion de la connaissance. S’ils paraissaient comme des extra-terrestres il y a peu, une prise de conscience est en cours auprès des entreprises. Elle reconnaissent désormais le besoin d’organiser et de bâtir sur la connaissance collective.

Des nouveautés et du recrutement

 

L’équipe va s’étoffer prochainement, notamment sur le pôle IT et Business Development car de nombreuses nouveautés sont au programme à partir de la rentrée.

L’accent sera mis sur le onboarding, l’accompagnement client dans la découverte et l’appropriation de l’outil, sur les différentes plateformes. Stample propose un usage standard ou un accompagnement complet pour les gros comptes qui en font la demande. La plate-forme est alors adaptée de bout en bout et comprend un co-design et un co-développement afin de répondre parfaitement à l’identité et aux besoins de l’entreprise. L’équipe de Stample est là pour l’accompagner dans sa transformation numérique.

80% des utilisateurs sont en France (on y retrouve la Société Générale, Vinci, Ile de France) et 15% en Europe ce qui facilite cet accompagnement de proximité.

Edward, très soucieux des enjeux environnementaux, espère secrètement que sa solution de partage des connaissances et du savoir permettra de résoudre les problématiques écologiques. En mettant en commun les recherches dans ce domaine, en stimulant l’innovation, il aspire à être témoin d’une révolution techno-écologique. Pour le bien de tous.