Quand le télétravail provoque un relâchement sur la cybersécurité

Quand le télétravail provoque un relâchement sur la cybersécurité
Innovation

Une récente étude montre que le télétravail provoque de dangereux relâchements sur les protocoles de cybersécurité. Une situation d’autant plus problématique que les hackers visent de plus en plus spécifiquement les travailleurs à distance…

Le télétravail, Eldorado des pirates informatiques ? C’est du moins ce qui ressort d’une étude menée par la société de cybersécurité Tessian. Elle révèle notamment que 52% des salariés en télétravail reconnaissent avoir recours à des pratiques moins sécurisées en travaillant depuis chez eux, par exemple en partageant des fichiers confidentiels via un simple e-mail.

Un environnement de travail différent, qui rend les salariés moins vigilants

D’après l’étude, si la vigilance des employés baisse en télétravail, c’est d’abord parce qu’ils utilisent leur propre ordinateur, qui ne dispose pas toujours des mêmes protocoles de sécurité que ceux situés dans leur entreprise – la faute incombe alors davantage à l’employeur.

Les salariés en télétravail reconnaissent également qu’ils sont moins vigilants parce qu’ils ne sont pas surveillé par leurs supérieurs. Sur ce point, leur responsabilité est engagée. D’autres admettent des pratiques plus risquées par négligence, à cause des distractions qu’impose le fait de travailler chez soi.

Dernière cause, peut-être la plus problématique : de nombreux télétravailleurs affirment qu’ils font l’impasse sur la cybersécurité pour aller plus vite, parce qu’ils sont sous pression pour finir leur travail plus rapidement. Sur ce point précis, la responsabilité des entreprises est plus qu’engagée.

Le télétravail, une aubaine pour les pirates informatiques !

Cette problématique est d’autant plus brûlante que les pirates informatiques visent de plus en plus spécifiquement les salariés en télétravail, jugés (à raison) beaucoup plus vulnérable que dans les locaux de leur entreprise.

Le risque est pourtant considérable : « il suffit d’un courriel mal adressé, d’un fichier de données mal stocké ou d’un mot de passe faible pour qu’une entreprise soit confrontée à une grave violation de données », rappelle Tim Salder, PDG de Tessian.