La ville de Nice signe un partenariat avec Uber pour le transport multimodal

La ville de Nice signe un partenariat avec Uber pour le transport multimodal
Innovation

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Durant un an, un essai pilote va offrir aux abonnés des transports de Nice des trajets Uber, après la fin de service des bus, à prix réduits et fixes. Une expérimentation qui rentre dans l’ambition de la métropole azuréenne de devenir leader de solutions intermodales dans son réseau de transport public.

C’est peut-être le moyen qu’a trouvé Uber de redorer son blason auprès des autorités françaises et pour faire oublier ses récents déboires : en s’intégrant dans des offres de transport intermodal avec les régies municipales de grandes villes de France. Plusieurs partenariats de ce type seraient en discussion, mais le premier a devenir réalité est celui noué avec la métropole de Nice.

Un trajet Uber à 6 euros s’il reprend les trajets de bus de la ville

Uber vient en effet de passer un accord avec la régie des transports de Nice pour un test grandeur nature d’un an, qui permettra au service de VTC de prendre le relai des bus après leur fin de service à 20h.

Dans le détail, les titulaires d’un abonnement aux transports niçois pourront pourront utiliser Uber pour un trajet à prix fixe et réduit de 6 euros, sous condition : le trajet devra être au départ ou à destination de 6 stations de tramway clés de la ville de Nice, et relier une des zones définies par la métropole, correspondant aux zones couvertes habituellement par le réseau de bus.

Nous avons l’intuition que cela peut fonctionner, notamment en fin de semaine »

Pour simplifier : 6 euros pour un Uber reprenant une bonne partie des trajets des lignes de bus de la métropole. La différence entre le prix réel de la course sera couvert en partie par la régie des transports, en partie par le service de VTC.

Nous avons l’intuition que cela peut fonctionner, notamment en fin de semaine, mais nous manquons aujourd’hui de données précises. Demain, grâce aux données recueillies, nous pourrons, si nécessaire, lancer un appel d’offres ouvert à d’autres opérateurs de VTC ou de taxis”, affirme ainsi Philippe Pradal, premier adjoint de la ville de Nice, soucieux de ne pas s’afficher comme déjà « marié » à Uber !

La régie des transports a débloqué une enveloppe de 30 000 euros sur un an, un coût bien inférieur au maintient de lignes de bus au-delà de 20h. La ville est lancé dans un développement à grande échelle des solutions intermodales pour son réseau de transport, et cette opération fait partie de cette ambition.